vendredi 11 mai 2012

Tunisie - Le rendement de Moncef Marzouki est faible, selon Abderraouf Ayadi

Le rendement du président de la République, Moncef Marzouki, est « faible » particulièrement, en matière de diplomatie, selon Abderraouf Ayadi, ex-secrétaire général du Congrès pour la république (CPR) et initiateur d’un nouveau parti.

S’exprimant vendredi 11 mai 2012 sur les ondes de la radio Express Fm, M. Ayadi a évoqué les tractations lors de la constitution du gouvernement Jebali relevant qu’Ennahdha avait refusé sa nomination au poste de ministre de la justice et que l’équipe du CPR chargée de négocier ce dossier de répartition des portefeuilles avec ce parti n’était pas à la hauteur des espoirs du CPR.
«Le CPR ambitionnait de disposer d’au moins deux ministères de souveraineté», précise-t-il.
Par rapport à la nomination d’Abdelwahab Maâter au poste de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Abderraouf Ayadi souligne avoir émis des réserves et ce pour l’implication confirmée par la justice de M. Maâter dans une affaire d’usure flagrante.

Concernant le nouveau parti qu’il compte créer, M. Ayadi a indiqué que cette initiative vient consacrer la rupture avec le CPR pour moult raisons dont le clientélisme, le népotisme, le non respect des règles démocratiques qui prévalaient au sein de son ancien parti, outre son alignement aveugle sur les positions du parti Ennahdha.
La dénomination de ce nouveau parti n’a pas encore été fixée. En effet, M. Ayadi a proposé l’appellation «Congrès du peuple». D’autres membres ont suggéré l’appellation de «Congrès démocratique». L’appellation définitive sera, par ailleurs, décidée par la base.
Concernant la taille de cette base, M. Ayadi a déclaré que «sur les 24 sections que compte le CPR dans le pays, une vingtaine ont rejoint le nouveau parti. Seules les sections de Tataouine, Médenine, Nabeul et Bizerte sont restées fidèles au CPR».

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