dimanche 13 mai 2012

“VIOL : Une jeune fille de 13 ans tombe entre les mains de 7 jeunes à Cité El Bassatine (Mnihla).

Un nouveau drame qui parvient à nos oreilles ce matin, et dont a été l'objet une jeune fille de 13 ans qui a été violée à tour de rôle par 7 jeunes du côté de Route Chenoua, à proximité d'El Bassatine (Mnihla). La fille n'a pu rejoindre le domicile familial que le lendemain matin, et devant l'inquiétude de ses parents qui s'étaient étonnés de son absence depuis hier, elle leur raconta comment elle a été kidnappée et puis violée par 7 jeunes, alors qu'elle se promenait avec un jeune voisin qui lui avait avoué qu’il s'était pris d'elle. Le père de la jeune fille alla aussitôt porter plainte contre les violeurs. Dans sa déposition, la fille a raconté comment elle a été kidnappée par un jeune homme à l’aide d’un couteau, l'obligeant à le suivre dans un endroit isolé où il a commencé par la violer. Par la suite, il invita ses autres copains à venir prendre part au ''festin''. Le plus malheureux, pour la fille, c'est que le jeune voisin avec qui elle se promenait, avait lui aussi abusé d'elle et n’a pas voulu laisser échapper l’occasion de le faire ! Selon les signalements donnés par la violée, les agents de la Garde Nationale ont réussi à arrêter 5 des 7 malfaiteurs, alors que deux sont encore en fuite. (photo d'illustration)

Om Zied : Marzouki a vendu le CPR, Daîmi impose les vues d’Ennahdha et Maâter sort ses milices

Om Zied, de son vrai nom, Néziha Rejiba, n’a pas mâché ses mots en parlant de la crise sévissant au sein du Congrès pour la République (CPR) lors de son passage à la dernière émission de « Labess » de Naoufel sur la chaîne de télévision Attounsiya.

Après avoir évoqué son retour au Congrès sur demande de Moncef Marzouki en vue d’essayer de le ressouder, elle ne se privera pas de critiquer les principales personnalités du parti, de Moncef Marzouki à Imed Daîmi, devenu numéro 2 du CPR, depuis le congrès qui s’est achevé ce 13 mai 2012, en passant par Tahar Hmila qui l’a traitée de « microbe » ou encore Abdelwahab Maâter qu’elle accuse d’avoir sorti ses milices contre elle, à Kasserine. A un degré moindre, elle critiquera également Mohamed Abbou, élu Secrétaire général du parti au lendemain de ces déclarations, à qui elle reproche de ne l’avoir pas défendue face aux attaques en règle qu’elle a subies.

Om Zied affirme ainsi que le CPR a été noyauté par les islamistes d’Ennahdha et, à leur tête, M. Daîmi qui est allé jusqu’à verrouiller les adhésions. Elle ne cachera pas sa rancune vis-à-vis de ce dernier, qui l’accuse d’avoir saboté le CPR alors que c’est précisément lui qui a brisé le parti, affirme-t-elle, surtout après avoir été à l’origine de l’éviction de «sidou» Abderraouf Ayadi, qu’elle considère comme étant l’un des rares purs produits du Congrès pour la République.
Concernant M. Marzouki, elle déclare qu’elle révèlera tout ce qu’elle pense de lui, après son départ de Carthage, car elle respecte trop les institutions et l’Etat de droit. Mais elle précise, d’ores et déjà, qu’il a « vendu » le CPR pour avoir le poste de président de la République tout en déclarant comprendre qu’il lui était difficile de ne pas succomber à une pareille tentation.
Mme Rejiba a également révélé une autre donne, celle de l’existence de milices, de vrais « gros bras » qui obéissent aux ordres de M. Maâter, selon elle, ce qui lui rappelle les milices du RCD.

Om Zied exprime, enfin, sa déception de l’attitude « passive » de Mohamed Abbou concernant ces attaques dont elle a été victime.

Mohamed Abbou élu Secrétaire général du CPR

A l’issue du congrès national du CPR qui s’est déroulé dans la ville de Tataouine les 12 et 13 mai 2012 et qui a réuni quelque 160 personnes, Mohamed Abou a été élu, aujourd’hui 13 mai, Secrétaire général du CPR. Lors des élections, M. Abbou était opposé à Imed Daïmi, qui deviendra, à l’issue du congrès, le numéro 2 du parti.

Tunisie – Manifestations des forces de l’ordre, malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur

Les agents des forces de l’ordre se sont rassemblés, en réponse à l’appel de l’Union des syndicats des forces de sécurité intérieure, dimanche 13 mai 2012 à la Place des droits de l’Homme à Tunis, en protestation contre l’agression qui s’est soldée par la mort de l’un de leur collègue, Jaloul Ayari, à la localité de Bouhajla (gouvernorat de Kairouan).

Criant des slogans, tels que «Agresser les force de sécurité, c’est agresser la Tunisie», «Pas de République sans légitimité des dispositifs sécuritaires» et brandissant la photo de Jaloul Ayari ainsi que des photos d’agents décédés lors de la révolution, les forces de l’ordre ont dénoncé les agressions répétées contre leurs agents.
Ils ont appelé à criminaliser les agressions perpétrées contre les agents de l’ordre et à être protégés par la loi.
D’autre part, une marche de protestation, réunissant des agents des forces de sûreté ainsi que des composantes de la société civile, s’est tenue le jour même à Kairouan pour les mêmes raisons, selon Shems Fm.

Samedi soir, le ministère de l'Intérieur a affirmé, selon la TAP, que les marches de protestation et les rassemblements auxquels ont appelé des syndicats d'agents de l'ordre «sont illégaux».
«Les services du ministère de l'Intérieur n'ont reçu aucune demande pour organiser des marches ou des rassemblements dimanche et par conséquent ces manifestations sont considérées comme illégales», a affirmé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué de presse.
«La loi interdit aux agents de police toute activité qui risque de perturber le service sécuritaire», a averti le ministère de l'Intérieur, rappelant les dispositions de l'état d'urgence.
Le ministère de l'Intérieur a critiqué les tentatives menées par «certaines parties syndicales sécuritaires» pour perturber l'institution sécuritaire «en incitant les agents de l'ordre à l'absentéisme en cette étape délicate que traverse le pays», souligne la même source.

En réponse au communiqué du ministère, Chokri Hamada, porte-parole du Syndicat national des forces de sûreté intérieure, a indiqué dans une déclaration à Shems Fm, que le syndicat assumera la responsabilité de ses actes. M. Hamada a précisé que les forces de l’ordre auraient aimé qu’Ali Laârayedh, leur ministre, soit présent à leurs côtés en témoignage de sa solidarité. «M. Laârayedh a choisi d’appliquer la loi et nous nous soumettons à la loi», a ajouté le porte-parole du syndicat.

Tout Kasserine conteste une nomination d’un cadre régional d’Ennahdha (MAJ)

La nomination du Secrétaire général du bureau régional d’Ennahdha à Kasserine, Mohsen Bthouri, à la tête du pôle industriel et technologique de la région a provoqué un tollé général. 

Dès que l’information a été rendue publique, une pétition a circulé parmi les composantes de la société civile et politique de la région pour la contester. On peut y lire que Kasserine ‘conteste le caractère partisan de cet acte qui rappelle les pratiques du RCD dissous’ et attire l’attention de l’administration sur le fait que ‘cette nomination vient au moment où la région s’attendait à des mesures à l’encontre des symboles du régime déchu’.

La contestation est d’autant plus grande que l’ex-PDG du pôle industriel et technologique, Abdelkader Labbaoui, est un cadre compétent qui a été certes nommé à ce poste il y a moins d’une année mais qui est parvenu à obtenir la sympathie de la population. 
Pour preuve de cette sympathie, la pétition porte déjà les signatures de trois membres représentant la région dans l’Assemblée nationale constituante, du secrétaire général de l’Union régionale du travail (UGTT), du président de l’UTICA régionale, ainsi que celles de dizaines d’associations et d’entreprises.
‘Au-delà de la personne de M. Labbaoui, en elle même, une pareille nomination traduit un signal partisan auquel la région de Kasserine ne veut pas adhérer’, a souligné Samir Rabhi, ex-porte-parole de l’Instance supérieure de réalisation des objectifs de la révolution.

Il a rappelé que ‘la région est déjà sous haute tension en raison du chômage et ce ne sont pas de pareils actes qui apaisent le climat social’.

Tunisie - Houcine Triki, militants de la première génération, n'est plus

Le doyen des militants, Houcine Triki, est décédé samedi en Argentine à l'âge de 97 ans.
Selon Shems FM, son fils Omar Triki a indiqué que le défunt est décédé à la suite d'un accident de la route alors qu'il sortait de la mosquée après la prière du vendredi.
Originaire de Monastir, Houcine Triki était l'un des principaux militants de la première génération du mouvement de lutte nationale. En 1938, il avait milité au sein du Parti Libre Destourien. Il avait été emprisonné et condamné à deux reprises à la peine capitale.
La première fois, Houcine Triki avait été condamné à mort pour connivence avec les forces de l'axe au cours de la deuxième guerre mondiale, et la deuxième fois pour soutien au leader Salah Ben Youssef peu après l'indépendance.

Il est à noter que Houcine Triki était membre du bureau du Maghreb arabe aux côtés de Habib Bourguiba, Habib Thameur et Abdelkarim Khattabi et avait milité pour la révolution algérienne. Il avait également joué un rôle diplomatique important dans les pays de l'Amérique Latine pour plaider la cause du Maghreb arabe et défendu ardemment la cause palestinienne notamment lorsqu'il était représentant de la Ligue Arabe en Argentine.

Tunisie – Les députés d’Ennahdha inaugurent leur nouveau local au lieu de participer à une réunion avec les sit-ineurs de Kébili

Les députés de l'Assemblée Nationale Constituante devaient participer à une réunion programmée pour le samedi 12 mai, avec les sit-inneurs de Kébili au siège du gouvernorat.
Selon Houssem Ben Hammadi, président du comité d'organisation du sit-in, les députés de l’ANC ne se sont pas présentés à la réunion.
S’exprimant sur les ondes de Shems FM, Houssem Ben Hammadi a indiqué que les députés de l’ANC et membres du mouvement Ennahdha sont venus pour « inaugurer le nouveau local du mouvement Ennahdha dans la région, et non pas pour discuter avec les sit-inneurs comme prévu ».
En réponse à ces déclarations, Bechir Chammam, député d'Ennahdha à l'ANC a déclaré qu’il est venu spécialement pour rencontrer les sit-inneurs une fois la loi des finances complémentaire 2012 approuvée. Seulement, arrivés sur place, les députés ont été accueillis par des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Man Antom? » (en français : qui êtes-vous ?) Ce qui les a poussés à se retirer.

Tunisie - Agression d’un jeune homme à Jendouba : châtiment divin ou vengeance punitive ?

Des versions contradictoires et des rumeurs se rapportant à l'agression violente d'un jeune, à Jendouba, au cours de la nuit du vendredi à samedi 12 mai 2012, circulent encore parmi les citoyens de cette ville, notamment celle accusant des salafistes d'en être les auteurs, en ayant tenté de couper la main du jeune, parce qu'il aurait commis plusieurs des vols. 
Des sources sécuritaires ont indiqué à la correspondante de la TAP dans la région qu'un «groupe de délinquants ayant des antécédents judiciaires dont deux barbus avaient agressé le jeune avec un gourdin, provoquant des blessures diverses, en particulier, au niveau de la main, sous prétexte qu'il a volé une motocyclette, ce qui a nécessité son transport d'urgence à un hôpital de Tunis».
Les mêmes sources ont affirmé que «l'agressé a un casier judiciaire et connu pour avoir commis de multiples vols. Elles ont écarté l'idée que des raisons politiques sont à l'origine de cette agression».

L'agence TAP a rendu visite, samedi, à la victime Nizar Jendoubi, à l'hôpital de la Rabta à Tunis qui a indiqué qu'un «groupe de barbus portant des "Kamis" (Djellaba afghane) blancs l'avaient agressé avec un sabre, alors qu'il était en train de consommer de l'alcool avec des compagnons».
Il a précisé qu'il n'avait pas pu s'enfuir en raison de son état de forte ébriété, alors que ses amis avaient pu fuir, selon sa version des faits. Docteur Wafa Amami, résidente au service de chirurgie orthopédique à l'hôpital de la Rabta, a souligné que la victime souffre d'une blessure profonde ce qui a nécessité la suture des veines, surtout au niveau la gauche. Il sera, par conséquent gardé en observation trois jours.

D'autre part, le porte parole du ministère de l'intérieur, Khaled Tarrouche, a démenti les informations qui circulent à propos d'une agression d'un jeune par un groupe salafiste à Jendouba, vendredi, causant la section de sa main.
Il a expliqué que les premières investigations ont démontré qu'un groupe d'individus avaient agressé, dans la nuit du vendredi à samedi, deux jeunes dans cette ville, en utilisant un outil tranchant, ce qui a provoqué des blessures au visage pour l'un deux et à la main pour l'autre.
Le vol d'une motocyclette appartenant à l'un des agresseurs, commis par l'une des victimes est à l'origine de cette agression, a-t-il précisé. Il a ajouté que les enquêteurs ont identifié les deux des agresseurs.

Tunisie –Le ministère du Commerce rappelle la liste des produits soumis à l'autorisation préalable à l'exportation

Le ministère du Commerce et de l'Artisanat a rappelé, dans un communiqué, publié samedi 12 mai 2012, à Tunis, la liste des produits soumis à une autorisation préalable à l'exportation, délivrée par la direction générale du commerce intérieur, à partir du 11 mai 2012.

L'autorisation concerne les produits suivants :
• Les fruits et légumes
• Les œufs destinés à la consommation ou à couver
• Les volailles et les viandes
• Les poussins de dinde et de poulets
• Le cheptel et viandes
• Le lait et dérivés
• Les eaux minérales
• Le sucre
• La pâte alimentaire
• Les huiles végétales alimentaires
• Le ciment
• Les engrais chimiques

Le ministère rappelle que les exportateurs doivent déposer leurs dossiers dans les délais impartis pour faciliter les procédures.
Le ministère précise, selon la même source, que l'autorisation préalable à laquelle ces produits sont soumis «s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au développement du rythme des échanges commerciaux extérieurs et la garantie de l'approvisionnement régulier du marché local».

Tunisie – 18 camions chargés de fruits saisis à Ras Jedir

Les agents de la douane et de l’armée nationale ont avorté une tentative de contrebande de grandes quantités de fruits (bananes et pommes) et d'équipements électroniques (récepteurs, réfrigérateurs…), samedi 12 mai 2012.

18 camions, chargés de ces marchandises, ont été interceptés au niveau du passage frontalier de Ras Jedir par les forces de l’armée et les agents de la douane.
Contrariés de l’avortement de cette opération, les contrebandiers se sont regroupés, la nuit de la même journée, et ont attaqué les agents de l’armée et de la douane, causant quelques dégâts matériels, précise le commandant Najeh Mabrouk sur les ondes de Mosaïque FM. « Certains agents ont subi des blessures légères », ajoute-t-il.

Tunisie - L’immolation à Moncef Bey : deux versions des faits

Un commerçant au marché de Moncef Bey a succombé, samedi à l'aube, à ses brûlures après s'être immolé, vendredi 11 mai 2012, par le feu (lire notre article à ce sujet). Deux versions contradictoires à ce sujet ont été rapportées par la TAP.

Première version, selon deux commerçants à Moncef Bey qui étaient présents sur les lieux, la victime dénommée H'med et connue sous le nom de "Sarjane" et originaire de Sbiba (Gouvernorat de Kasserine) était en train de décharger des paquets de cigarettes dans son commerce à l'intérieur du marché de Moncef Bey.
D'après la version de ces témoins oculaires, «la victime aurait été interpellée par deux agents de police en moto qui auraient réclamé une somme d'argent contre leur silence sur la marchandise de contrebande».
Toujours selon leurs dires, «la victime a proposé une somme d'argent aux deux agents» qui, à leurs yeux, «était insuffisante». «Face à cette réaction, le commerçant aurait menacé de s'immoler par le feu», ont-ils ajouté.
Et les deux témoins oculaires de poursuivre : «le commerçant s'est absenté un moment en compagnie de son fils pour revenir, par la suite, avec un récipient en plastique rempli d'essence avec lequel ils se sont aspergés devant les deux agents de police qui ont demandé des renforts pour faire face à toute éventualité».
«A son retour, la victime aurait menacée de nouveau de s'immoler par le feu» ont-ils rapporté, précisant que «l'un des agents de police était très proche de la victime lorsque son corps a pris feu devant la consternation générale des personnes présentes».
Le fils de la victime aurait tenté de sauver son père, mais il aurait été empêché par les personnes sur place.
Suite à cet incident, un accrochage a éclaté entre commerçants et agents de police, faisant des victimes des deux parties.

D’autre part, contacté par l'agence TAP, le chef de bureau de l'information et de la communication au ministère de l'Intérieur Khaled Tarrouche a donné la version officielle du département de l’Intérieur des faits, précisant qu'«une patrouille de police a arrêté, vendredi soir, dans la zone de Moncef Bey, une voiture transportant une grande quantité de cigarettes de contrebande».
M. Tarrouche a précisé que «le conducteur a abandonné sa voiture et pris la fuite pour revenir, par la suite, accompagné d'un groupe d'individus, avec un récipient rempli d'essence».
«Le conducteur s'est rapproché des agents de police en leur proférant des propos grossiers, avant de s'asperger d'essence et de s'immoler par le feu», a-t-il ajouté.
«Une unité de la protection civile a été dépêchée sur les lieux de l'incident et a transféré le conducteur au centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous où il a succombé, samedi à l'aube, à ses brûlures», a-t-il.

Tunisie – Grève générale dans l’Ile de Kerkenah

L'Ile de Kerkenah a entamé samedi matin une grève générale, après l'appel lancé par des composantes de la société civile et des membres du conseil de la protection de la révolution pour protester contre l'interdiction faite aux bacs en provenance de Sfax d'accoster, vendredi au port de Sidi Youssef à Kerkennah.

Le délégué de Kerkennah, Ali Kléchi a déclaré dans un entretien téléphonique avec la correspondante de la TAP dans la région, qu'une séance de travail, s'est tenue samedi matin, au siège du gouvernorat au cours de laquelle des mesures ont été décidées pour faire preuve de rigueur contre les tentatives de fermeture du port et le renforcement de la présence sécuritaire. 
Le gouverneur de la région effectuera une visite, la semaine prochaine à l'Ile de Kerkennah, avec des membres de l'Assemblé nationale constituante a-t-il dit.
Par ailleurs, cette réunion, qui avait duré 5 heures, était présidée par le gouverneur, en présence des autorités locales et des responsables administratifs, à la nouvelle société de transport maritime à Kerkennah outre un nombre de capitaines.
A noter que, l'habitant originaire de Mellita, qui a été arrêté, vendredi tard dans la soirée, a été libéré, ce qui a permis de suspendre le sit-in observé par les habitants, et de permettre au bac en provenance de Sfax, d'accoster au port de "Sidi Youssef ».

Tunisie – Un nouveau PDG pour la Transtu

Le ministère du Transport a annoncé, samedi, la nomination de Mme Sarra Rejeb, au poste de présidente directrice générale (PDG) de la Société des Transports de Tunis (Transtu

Tunisie – L’ancien juge détenu Sami Hefiane porte plainte contre la Commission anti-corruption

Une plainte en bonne et due forme a été déposée aujourd’hui, vendredi 11 mai 2012, contre la commission de lutte contre la corruption, par Sami Hefiane l’ancien juge, actuellement en détention. 
L’ancien juge reproche à la Commission que présidait feu Abdelfattah Amor et que préside actuellement Samir Annabi, d’avoir caché plusieurs éléments à la justice et dans son rapport. 
Avant son arrestation, Sami Hefiane a été interrogé par des membres de cette commission et cet interrogatoire a été filmé et enregistré. Mais l’enregistrement en question n’aurait pas été présenté à la justice, accuse Sami Hefiane. 
Lors de son interrogatoire par la Commission, l’ancien juge a donné les noms de hauts responsables et de juges, encore en exercice, qui boursicotaient comme lui et qui auraient touché des pots de vin.
Dans sa plainte, il exige que ces enregistrements soient présentés à la justice par la commission de lutte contre la corruption et que ces personnes évoquées soient traduites devant la justice.

Sami Hefiane a envoyé, il y a quelques jours, une lettre au ministre de la Justice, Noureddine Bhiri avec copie à la présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Kalthoum Kennou et à la présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Raoudha Laâbidi.
L’ex-juge considère « qu’il est en train de servir de bouc émissaire », car, ajoute t-il, bon nombre d’autres juges seraient coupables des mêmes délits que lui.
Sami Hefiane propose de procéder à un inventaire des biens et avoirs de tous les magistrats, acquis après le démarrage de leur carrière professionnelle.
Détenu depuis juillet 2011, en attente de son procès, l’ancien juge a été incapable de justifier le montant d’un million de dinars trouvé dans son compte bancaire. Un montant fruit de transactions commerciales et non de corruption, selon ses dires.

Tunisie - Une fatwa autorisant l’investissement de fonds « douteux » dans des œuvres de charité

Des pourparlers sont actuellement en cours en vue d’émettre une fatwa pour la légalisation des dons provenant de biens d’origine douteuse, déclare Noureddine Khademi, ministre des Affaires religieuses, hier, vendredi 11 mai.

Une déclaration survenue lors de la cérémonie organisée par l’association caritative « Al Afef », luttant contre le phénomène du mariage tardif, pendant laquelle elle a exprimé son intention de financer un mariage collectif sous la tutelle du ministère, prévu pour le mois de septembre prochain.

Selon « Al Ahram », premier journal égyptien, M. Khademi affirme que « des tractations sont actuellement en cours entre le ministère et différentes parties dans le but d’émettre une fatwa qui permettrait le don à des œuvres caritatives, d’argent « d’origine douteuse » ou dont les détenteurs se sont trouvés impliqués dans des scandales financiers ».
  
Rappelons que le gouvernement provisoire a déclaré, à de multiples reprises, son intention de mettre en place des fonds sociaux, à l’instar du Fonds de la Zakat et du Fonds pour le mariage, et ce, dans l’objectif de financer des œuvres caritatives et d’apporter des solutions à de nombreux problèmes sociaux.

Il est à noter que la commission de confiscation a accordé un sursis d’un mois, à compter du 5 du mois courant, aux hommes d’affaires proches de l’ancien régime, pour la déclaration volontaire des biens mal acquis, avant leur confiscation.

Cette commission, dont la mission a été fixée par un décret présidentiel, a promis l’immunité pénale et la confidentialité aux déclarants.

Tunisie - Rached Ghannouchi, comparé à un compagnon du Prophète


Rached Ghannouchi, comparé à un des compagnons du Prophète Mohamed, ça s’est passé aujourd’hui, dans la matinée du samedi 12 mai, dans la mosquée Zitouna. 

Après une rupture d’une cinquantaine d’année, l'enseignement Zeitounien reprend ses lettres de noblesse en vertu d’un document signé par des membres du Gouvernement (ministres des Affaires religieuses, de l'Education et de l'Enseignement supérieur) et le Cheikh de la Mosquée, Houcine Labidi.

Une cérémonie à laquelle, Rached Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha a participé et pendant laquelle il recevra un hommage particulier. En effet, dans son discours, l’imam de la mosquée Zitouna, faisant l’éloge du « combat glorieux et courageux » de Rached Ghannouchi, va même jusqu’à déclarer « je donne la parole au fils fidèle de la Tunisie, qui a combattu pour son pays en prison et qui nous honore par sa présence. Rached Ghannouchi radhia allahou anhou » (NDLR : qu’Allah soit satisfait de lui, une expression réservée aux compagnons et épouses du Prophète Mohamed). Comparant ainsi le parcours de Ghannouchi à celui de certains compagnons, tels que Amr Ibn Yasser. 

Lors de la signature du document, dans la grande esplanade de la mosquée, les youyous des femmes étaient mêlés aux cris « Allah Akbar » d'un groupe de salafistes qui agitaient des drapeaux blancs et noirs. « C'est un jour de délivrance », lance allègrement une femme présente à la cérémonie, rapporte la TAP.