vendredi 11 mai 2012

NABEUL: ARRESTATION DE DEUX JEUNES EN POSSESSION DE 1560 DINARS EN FAUX BILLETS

Deux jeunes originaires de Kasserine ont été arrêtés dans le gouvernorat de Nabeul alors qu'ils étaient en possession de 1560 Dinars en faux billets et une poudre blanche suspecte qui pourrait être classée dans la catégorie des drogues.

Sfax-kerkennah: confiscation d'un nombre de bacs



Un groupe de personnes a confisqué, ce vendredi 11 mai des bacs, ce qui a engendré un blocage total du trafic entre Sfax et Kerkennah. Les auteurs de cette confiscation revendiquent la libération de l'un de leurs parents arrêté récemment. 

Les négociations sont en cours pour mettre fin à la séquestration.

M.Allouch (ex-Ettakatol) : "Mustapha Ben Jaafar n'en fait qu'à sa tête"


Mohamed Allouch, élu à l'Assemblée nationale constituante et ex-membre du groupeEttakatol, a affirmé ce vendredi 11 mai dans Malla Nhar que son départ est dû au fait queMustapha Ben Jaafar, secrétaire général du parti, prend des décisions unilatérales.

Mohamed Allouch a ajouté que l'absence de démocratie au sein d'Ettakatol l'a poussé à quitter le parti, et que la démocratie est une couverture dont se servent les dirigeants pour parvenir à leurs objectifs. "Ettakatol s'est détourné de ses principes" a-t'il conclu.

Kasserine: Moncef Ben Salem en visite à l'ISET


Le ministre de l'enseignement supérieur, Moncef Ben Salem a rendu visite, ce vendredi 11 mai à l'institut supérieur des études technologiques (ISET) de Kasserine où des étudiants sont en sit-in ouvert depuis plusieurs jours.

Les principales revendications des étudiants sont la création d'un campus universitaire, la régularisation de situation des professeurs non tituluarisés ainsi que l'acquisition d'un bus spécial pour l'ISET.

Par ailleurs, les étudiants ont interdit aux journalistes de prendre des déclarations et des témoignages sans aucun prétexte. 

Tunisair prête à négocier avec la CGTT

Les syndicats de base de Tunisair et le syndicat des pilotes de Tunisair Express, relevant de la Fédération générale du travail de la CGTT ont lancé, le 7 mai 2012, un préavis de grève pour les 22 et 23 mai courant. 
Ils sont mécontents de la position du ministère des Affaires sociales et celle de la direction générale «qui ont fait fi de la liberté syndicale malgré les multiples correspondances en ce sens réclamant l’application du droit syndical tel que garanti par les conventions internationales signées par le gouvernement tunisien ».

En première réponse à ce communiqué, Tunisair a indiqué que «ce mouvement, s’il a lieu, n’aura pas d’incidence directe sur l’activité de la compagnie». Moins de 500 personnes sont en effet adhérentes à la CGTT, d’où la certitude de la compagnie aérienne quant au bon déroulement de son activité les 22 et 23 mai.

Malgré cela, Tunisair a publié vendredi 11 mai 2012 un deuxième communiqué dans lequel elle annonce que des négociations se tiendront avec les syndicats CGTT afin d’apaiser et préserver le climat social de la compagnie. 
Tunisair rappelle, dans la foulée, que sa situation générale ne permet pas ce genre de mouvement dans un moment aussi critique.
Elle précise qu’elle est soucieuse de sa qualité de service et de la ponctualité de ses vols qui auront lieu, rappelle-t-elle, comme prévu.

Tunisie – L’union des syndicats des forces de sûreté appelle à manifester le 13 mai

Imed Belhaj Khelifa, porte-parole de l'Union des syndicats des forces de sûreté, a appelé ce jeudi 10 mai tous les citoyens libres et les militants des droits de l'Homme, à se joindre aux agents qui manifesteront le dimanche 13 mai à la place des Droits de l'Homme, avenue Mohamed V (Tunis) de 10h30 à 11h30.

« Ce mouvement de protestation a pour but de condamner les agressions violentes subies par les agents des forces de sûreté », souligne le porte-parole de l'Union des syndicats des forces de sûreté.

« La dernière agression étant celle qui a coûté la vie à un agent à Sidi Amor Bouhajla (gouvernorat de Kairouan) », ajoute-t-il.

Tunisie - Sihem Badi tranche sur la question vestimentaire des éducateurs

Dans un communiqué daté du 11 mai 2012, le ministre des Affaires de la Femme et de la famille, Sihem Badi a mis les points sur les «i» en matière des choix vestimentaires des éducateurs et de toutes les personnes chargées de la prise en charge pédagogique ou de l’encadrement des enfants.

Il est stipulé dans ce communiqué que compte tenu de la spécificité de la relation qui lie l’enfant à son éducateur et qui implique un contact direct entre eux, certains phénomènes ont fait leur apparition dans plusieurs institutions. 
Ces phénomènes sont considérés contraires à la cohabitation et la coexistence, s’agissant notamment du port d’habits non conformes à nos traditions, coutumes et valeurs en cachant pour certains le visage ou en s’exhibant, en portant des piercings ou optant pour certaines coiffures ou en utilisant une certaine terminologie visant à bannir des activités éducatives telles que la danse, le chant, le théâtre, ou le cinéma, sous prétexte qu’elles soient «Haram».

Le ministère, estimant que ces phénomènes sont troublants pour l’enfant et sont de nature à l’éloigner des activités éducatives et à créer des discriminations et des divisions, appelle les éducateurs à les éviter. En cas de persistance, le ministère menace les employés qui ne respectent pas cette mesure de les priver de leurs rôles d’encadrement des enfants et de les transférer aux travaux administratifs. 
Le communiqué conclut par rappeler que le ministère respecte la liberté du choix de la tenue vestimentaire, qui reste une liberté personnelle, mais interdit toute apparence ou comportement contraires à nos valeurs nationales à l’intérieur des établissements scolaires.

Tunisie – Démission de Amor N’saïri, chef de cabinet de Hamadi Jebali

Le directeur de cabinet du chef du gouvernement Amor N’saïri a présenté sa démission pour raisons personnelles, a annoncé, vendredi 11 mais 2012, un communiqué de la présidence du gouvernement.
La démission a été acceptée par le chef du gouvernement, ajoute le communiqué.

Ali Laârayedh: «Le discours haineux de Adnene Hajji n’a pas été dénoncé comme il devrait l’être»

Adnene Hajji, syndicaliste responsable au bassin minier de Redayef, a donné, en date du 8 mai 2012, une allocution explosive aux habitants de la région et notamment la main d’œuvre du bassin ainsi que les chômeurs.
M. Hajji n’a pas mâché ses mots en traitant le gouvernement et ses membres de traitres, menteurs, et inhumains. Il s’est expliqué en affirmant que le gouvernement fait la sourde oreille aux revendications populaires de la région, n’a accompli aucun pas positif et se moque éperdument du peuple et de sa misère. Il en est même arrivé à dire que «les nouveaux dictateurs barbus méritent d’être tués».

Un appel à la violence et même au meurtre, qui n’a pas laissé insensible le gouvernement. En effet, le ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh a condamné vivement ce discours, sur le plateau de la deuxième chaîne nationale, dans la soirée du 10 mai 2012, ajoutant ne pas être étonné de tels propos venant de cette personne, mais plutôt être étonné du manque de réactions. Il a expliqué que si ce discours haineux émanait d’un nahdhaoui, tout le monde aurait violemment réagi, partis politiques, société civile, Ligue des droits de l’Homme, etc. Sauf que l’on constate que dans ce cas, très peu de réactions ont été observées contre cet appel à la haine et au meurtre, pointant ainsi du doigt les partis de l’opposition et la société civile, pour leur indifférence et partialité.
Il a affirmé par ailleurs que la justice se chargera de l’affaire, cherchant ainsi ne pas trop s’attarder sur la question.

Tunisie - Le rendement de Moncef Marzouki est faible, selon Abderraouf Ayadi

Le rendement du président de la République, Moncef Marzouki, est « faible » particulièrement, en matière de diplomatie, selon Abderraouf Ayadi, ex-secrétaire général du Congrès pour la république (CPR) et initiateur d’un nouveau parti.

S’exprimant vendredi 11 mai 2012 sur les ondes de la radio Express Fm, M. Ayadi a évoqué les tractations lors de la constitution du gouvernement Jebali relevant qu’Ennahdha avait refusé sa nomination au poste de ministre de la justice et que l’équipe du CPR chargée de négocier ce dossier de répartition des portefeuilles avec ce parti n’était pas à la hauteur des espoirs du CPR.
«Le CPR ambitionnait de disposer d’au moins deux ministères de souveraineté», précise-t-il.
Par rapport à la nomination d’Abdelwahab Maâter au poste de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Abderraouf Ayadi souligne avoir émis des réserves et ce pour l’implication confirmée par la justice de M. Maâter dans une affaire d’usure flagrante.

Concernant le nouveau parti qu’il compte créer, M. Ayadi a indiqué que cette initiative vient consacrer la rupture avec le CPR pour moult raisons dont le clientélisme, le népotisme, le non respect des règles démocratiques qui prévalaient au sein de son ancien parti, outre son alignement aveugle sur les positions du parti Ennahdha.
La dénomination de ce nouveau parti n’a pas encore été fixée. En effet, M. Ayadi a proposé l’appellation «Congrès du peuple». D’autres membres ont suggéré l’appellation de «Congrès démocratique». L’appellation définitive sera, par ailleurs, décidée par la base.
Concernant la taille de cette base, M. Ayadi a déclaré que «sur les 24 sections que compte le CPR dans le pays, une vingtaine ont rejoint le nouveau parti. Seules les sections de Tataouine, Médenine, Nabeul et Bizerte sont restées fidèles au CPR».

Tunisie - Ben Jaâfar: La Constitution sera prête avant le 23 octobre 2012

« La nouvelle Constitution sera fin prête au plus tard le 23 octobre 2012 », a annoncé, jeudi, le président de l'Assemblée Nationale Constituante Mustapha Ben Jaâfar.

A l'occasion de l'adoption de la Loi de finances au titre de l'année 2012, M. Ben Jaâfar a indiqué qu' « il y a plusieurs questions qui ne tolèrent aucun retard ».
Il s'agit, a-t-il dit, de la création d'une instance provisoire de la magistrature, d'une instance supérieure pour les élections et d'une haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA).
Il est, également, question, a-t-il ajouté, de réaliser la justice transitionnelle, d'élaborer une nouvelle loi des partis et de mettre en place un collectif judiciaire chargé de l'examen des affaires de corruption.
Les projets de loi organisant ces instances, a-t-il indiqué, seront soumis à l'Assemblée Nationale Constituante d'ici la fin du mois de juin.
Par ailleurs, M. Ben Jaâfar a précisé que « le code électoral ne peut être examiné qu'après l'adoption de la nouvelle Constitution »

Le deal avec les hommes d’affaires: payer 3 millions de dinars et on passe l’éponge?

Néjib Hnane, président de la commission de confiscation, a déclaré au journal électronique tunisien African Manager qu’il espère tirer, au moins, trois millions de dinars de chaque homme d’affaires dont le nom figure parmi les interdits de voyage. 
Cela pourrait rapporter quelque 1,5 milliard de dinars à la trésorerie tunisienne et résoudre tous les problèmes urgents de la Tunisie. 

En contrepartie, l’une des deux autorités (exécutive ou législative) arrête les poursuites et les enquêtes contre ces personnes. 
On notera que c’est la première fois qu’un haut responsable donne une pareille déclaration. Information qui n’est toutefois pas confirmée par le gouvernement et qui, si elle se confirme, doit passer par un processus législatif puisqu’elle doit s’ingérer dans des dossiers entre les mains de la justice en théorie. 

Il y a quelques jours, la commission de confiscation a publié un communiqué dans lequel elle invite toutes les personnes ayant bénéficié du système de corruption à déclarer sur l'honneur les biens mal-acquis dans un délai ne dépassant pas 30 jours à compter de samedi 5 mai 2012. 
La commission s'engage à garantir la confidentialité des informations et à ne confisquer que les biens mal-acquis, après vérification de l’inventaire présenté.

Tunisie - Les investissements déclarés dans l'industrie dans le vert pour les 4 premier mois 2012

L’Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) vient de publier les données relatives au mois d’avril 2012 en comparaison avec celles de la même période un an auparavant.
Les autorités ont enregistré un envol de 8,3% de l'investissement déclaré dans l'industrie. En effet, le total des investissements est passé de 1.136,5 à 1.231,2 millions de dinars (MD).

On note surtout l’envol des investissements dans le secteur des industries de cuir et chaussures (+442,3%), suivi de celui des industries du textile et habillement (+51,3%)et celui des industries chimiques (+26,3%).Les autres secteurs sont, quant à eux dans le rouge : -29% pour celui des industries mécaniques et métallurgiques, -16,9% pour celui des industries des matériaux de construction, céramique et verre et -5,6% pour celui des industries agro-alimentaires.
Les investissements à parts étrangères (mixtes ou à 100% étrangers) ont augmenté de 5,8%, passant de 422,7 à 447,1 MD. Les investissements mixtes sont passés de 285,5 à 113,2 MD, soit une baisse de -60,4%. Les investissements 100% étrangers ont évolué de 137,2 à 333,9 MD, soit une progression de 143,4%.
Les investissements déclarés dans les régions de l’Est ont augmenté de 25,2% passant de 768,3 à 961,7 MD. Ceux dans les régions de l’Ouest ont enregistré une baisse de 26,8%, passant de 368,2 à 269,5 MD. Pour les zones de développement régional, l’investissement a diminué de 18,2%, évoluant de 653,2 à 534,5 MD.

Les investissements déclarés dans le secteur des services ont enregistré une baisse de 2,1%, passant de 372,1 MD en avril 2011 à 364,1 MD en avril 2012. Les investissements à parts étrangères ont augmenté dans ce secteur de 35,3%.
Les investissements dans les régions de l’Est ont diminué de 4,6% passant de 332,4 à 317,1 MD. Ceux dans les régions de l’Ouest ont progressé de 18,4%, passant de 39,7 à 47 MD.