Kamel Jendoubi a rappelé que les élections du 23 octobre ont été un succès, car hormis les quelques critiques ou reproches que certains ont faits concernant le déroulement de ces élections, personne n’a contesté, ni mis en doute leur authenticité.
M. Jendoubi a, par ailleurs, défendu le principe de permanence de cette commission en tant qu’institution indépendante nécessaire pour la sauvegarde de la démocratie. Il a, à ce propos, affirmé : «L’ISIE n’est pas une boîte d’allumettes qu’on jette après l’avoir utilisée. Il faut qu’il y ait consensus sur sa pérennité.»
En outre, Kamel Jendoubi a affirmé ne pas être au courant d’un projet gouvernemental de la commission. Il a, cependant, affirmé que si ce serait le cas, il y aurait forcément un contre-projet de l’opposition, donc absence de consensus. «Or, le consensus est un facteur déterminant sinon on risque la mise en doute des élections», a-t-il ajouté en l’occurrence.
Concernant l’éventualité de prévoir les élections le 20 mars prochain, M. Jendoubi a déclaré que 10 mois seraient très difficilement suffisants pour organiser des élections pour une commission, déjà formée et mise en place, ce qui n’est pas encore le cas. Autrement dit, la date proposée est théoriquement et techniquement difficile à respecter.
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